Le cahier

11%20mars%202008

Wow. Le temps de se lyrer est revenu. Se lyre et se relyre. Whaou, quel jeu de mots. Au moins, ce coup-ci, je suis dans un beat de faire des phrases complètes, bâties toutes croches, au fur et à mesure, pas d'efface mais S-V-C dans le tapis, man.

Bon, ok, j'ai menti. J'ai une efface au bout de mon crayon. J'ai juste pas envie de m'en servir. Méchante perte de temps. Anyway, c'est dull de salir un cahier comme celui-là. Me semble que j'aurais barbouillé dans mon cahier laitte du Dolorama, ligné, boudiné, cheap, mais surtout laitte. Me semble que ça fitte plus. (Ben oui, je déborde sur l'autre page, ça m'énarvait de changer de ligne à chaque cinq mots. En plus, ça va surement être drôle de lire les pages séparées) Oui. Ce cahier là, je l'avais acheté à la station Berri, dans une espèce de boutique de cossins de ce genre la. J'étais trop désespéré d'avoir fini l'autre, (celui que Sarah m'avait donné) d'une façon si impromptue, en plein milieu de la métropole. Je m'étais pitché là, paniqué d'avoir pu rien pour écrire.

Fait que c'est ça. Je pensais qu'un cahier cool ça m'inspirerait. Avec le recul, je pense que c'est safe de dire que l'inspiration vient pas du papier. Je suis pogné avec cette chose brune et beige qui ressemble à un Denis Drolet éfouéré en une galette tranchée en rectangle. Ça fait longtemps que j'écris là... Je ne parle pas des 28 dernières minutes, mais bien des 13 dernières années. Si je pensais comme ben du monde, j'aurais l'impression d'avoir manqué une émission de télé d'une demie heure. Heureusement pour vous, ça sera surement moins long à lire. Mais c'est pas si mal. Pour penser comme miss Siphyl, c'est plutôt 13 osties d'années que j'ai foirées solides.. Ça fait longtemps que j'écris, mais calevert que ça a pas été bon souvent. (Parlant de ça, je trouve que lire les pages séparées, ça ressemble à mes anciennes entrées de cahier) Mais je me rappelle d'une époque où Mlle T. Siphyl s'émerveillait Crissement devant des barbeaux en forme de lettres. Mais ça... C'était avant qu'elle ne se trempe dans le milieu des Arts, et avant que le milieu des Arts ne trempe en elle. Mais là, bon, on dirait un revirement de situation ! Et je ne parle pas de Thérèse Siphyl qui se fait enculer. Non ! C'est plutôt en rapport avec l'histoire de phrases complètes de tantôt. Ouais. On dirait que mon style a évoluer. Je me prends pour un autre en racontant toutes les niaiseries qui me passent par la tête. C'est assurément que je suis devenu un grand artiste. Je pousse même l'affront jusqu'à ne pas me relire et me corriger. Je laisse ça aux autres. De toutes façon, réviser, j'ai assez fait ça du temps que j'étais à l'école. Si j'avais voulu continuer à réviser, je serais allé au BIA. Mais là, fuck off. J'ai une vie. Y'a une limite aussi à penser qu'on chie de la même couleur que Rimbaud, Picasso, De Vinci, whatever. Souvent, faut arrêter de se regarder le nombril et regarder juste un peu plus bas et voir qu'on chier des belles pastilles multicolores. Des osties de Smarties de marde brune juste ben enrobées de cochonnerie multicolore pas rapport qui a l'air cool en surface. De l'étendage de marde sur trop long, déguisé en friandise pour l'esprit.

P.S. : Je suis un sale menteur, j'ai effacé deux fois.