Le cahier
21%20octobre%202009
Au sommet des vilainies, je vis les nids des races d'aigle qui, d'un rire espiègle surplombent les mers de nègres d'esprit. Les prisoniers d'autrui, les esclaves d'eux-mêmes, les sans voix, les cent oies qui caquettent aujourd'hui et dormiront demain. J'ai la voix, j'ai les ailes, pour crier qui je suis ; pour voler ma liberté au hexagénaires qui blanchissent dans les racines du pouvoir. Je blanchis aussi. Je brise mes chaînes.