Le cahier
23%20août%202010
Une amie, la larme à l'oeil, s'échoue sur les berges de ses pleurs. Je tends ma main et la nettoie des traces de boue des flaques vaseuses où elle trébucha. Dans la pluie de mon passé je reconnais ses peines. Sa poitrine nubile éternelle me rappelle l'amour qui dors depuis d'autres saisons au pied des arbres secs; où tant de feuilles rousses tombèrent que je l'eu oublié. Je mets mon masque d'amitié pour camoufler toute la peine que j'ai à vivre gelé.