Le cahier

28%20août%202009

Nu devant elle, immobile. Je perds mon volubile. Je vomis de la bile de vouloir me vautrer en draps d'elle. Le vent froid souffle l'été et le nouveau devient comme l'avant en moins neuf. Bienvenue en deux mille neuf. La puissance de l'alcool mélangé aux parfums frais des femmes me fane la face et fleurissent les pleurs sur ma face qui se plisse. Une balle en pleine bouche, ou dix heure de sommeil, bref, un bail de répit pour mon coeur en vomi. Un sommeil de Sisyphe qui n'avance à rien, qui remet à demain ma soif de consanguin ; ou de "guines" pour être grammaticalement correct sans rimer, sans rimmel entre lequel se plonger, se noyer. Sans Eiffel dressée à aller chercher les missives quotidiennes des comédiennes de l'hart, hé ! Les feigneuses de l'amour, les menteuses d'un soir, les mariées malheureuses qui veulent rêver, un soir, qu'elles sont bonnes à l'outrance, qu'on les rêve à l'aurore quand elles nous laissent choir au pas du boudoir tandis qu'elles s'enduisent, de leurs dandys maris, l'huile noire du pouvoir, la bile verte de l'envie.