Le cahier
26%20septembre%202009
Entonnons cet air, foutons nous les fesses à l'air. Nous sommes deux fois plus nombreux qu'hier. Entends-tu cet appel d'air, ce vide qui demande sa pitance, ce blanc qui comble l'absence. J'entre en transe, mon poignet danse. Nous nous foutons des absences, nous sommes des cowboys de jouissance.
Le mois d'Octobre est arrivé, on sort son blouson de blasé et on sort sans regarder les putes danser sur le plancher. Il y a déjà bien assez de savoir soi-même s'endurer. On envoie chier l'humanité, on est capable de se branler. Nous sommes des cowboys de patience.