Le cahier

27%20septembre%202009

J'dis rien moi. Rien. Qu'est-ce qui c'est passé dans ma vie depuis quelques mois ? Rien. Rien du tout. Je me contente de prouver que je suis un poète en poussant des mots sur le papier. Christ, je ne fais même plus exprès. C'est rendu trop facile. Regarde : "Rasage de raie au rayon des sourires, on rentre la craie dans le tableau brun, on fait des dessins sur le bout de tes seins."

Ouh ! C'est cochon ! J'aime ça, j'aime ça les mots cochons. C'est une perversion littéraire, la branlette du concept, on se mets en groupe, on se lit et on se trouve bon. C'est un gangbang littéraire. Ça serait pas mal en vrai, comme concept. J'organise ça, un jour : "Gangbang Littéraire au Café-Théâtre Coté-Cour !" Tout le monde s'assied en rond autour d'une table (pour cacher les érections) et on se lit des textes cochons.

J'entends déjà les détracteurs se plaindre : "Ça se veut être une activité littéraire, mais le titre contient un mot qui n'est même pas français." Ça ne me dérange pas, ma réponse est déjà toute prête : "Non, en effet, mais dans un tel contexte, pourquoi se contenter d'une seule langue ?" Et voilà. Je te casse. (J'aime le mot "voilà", j'ai le droit.)

Bon, déjà deux pages de beurrées et j'ai encore réussi à éviter le sujet. C'est que je veux conserver mes souvenirs en les écrivant mais, en même temps, on dirait que je n'ai pas envie d'en parler. Je garde trop de secrets. Ce n'est pas parce que je vais mettre ça sur internet demain matin que je devrais me censurer...

OK. Je crache le morceau. Demain, ça va faire un an que je ne sors plus avec Joëlle. Ça signifie également que ça fait un an que je suis célibataire. Tabarnak (Prononcé longuement, en signe de découragement). Si on fait le bilan, c'est assez moche (ou drôle, selon la qualité de votre sens de l'humour).

Première histoire : Catherine. Wow. Catherine était d'une rare beauté. Elle avait un beau style mais surtout, elle avait le corps le plus ferme de la Terre. (Pour ceux qui ne comprennent pas, cela signifie qu'elle avait de gros seins qui défiaient complètement la gravité. Si Newton avait connu cette fille, nous aurions probablement quelque centenaires de retard scientifique.) En plus elle était un peu cinglée. Ne vous méprenez pas, pour moi, c'est une qualité. Les gens normaux m'ennuient. Par contre, il y avait un important problème de communication entre nous deux : nous n'avions rien à nous dire quand nous n'étions pas en train de baiser. Dommage.

Ensuite, il n'y a pas grand chose à dire sur Vanessa. J'ai perdu beaucoup de temps à tenter de la séduire, mais elle connaissait un peu trop bien la chanson de Célestin Laperrière : "J'pas vraiment intéressée, tet ste ne ne". Dommage.

Je me suis également inutilement amouraché de Catherine (tel que relaté le 25 février 2009), de Kamille et de Sophie (21 Août 2009). Il y a eu Alice, mais elle a fourré Marc, alors je ne lui parle plus. Sarah, une femme extraordinaire qui avait presque tout pour me plaire, avait un grave manque de présentation. Dommage.

Dans un ordre d'idée qui n'a rien à voir avec l'énumération de femmes semi-intéressantes ci-haut, j'ai connu une fille qui s'appelle Véronique (3 Mars 2009). Elle est à n'en point douter une des plus belles femmes du monde. Contre toutes attentes, c'est très agréable de discuter avec elle. Habituellement, les belles femmes n'ont pas cette aptitude. Elle a un style incroyable, elle aime la littérature et elle est sortable partout (ceci inclue les spectacles métal). Évidemment, elle habite à Rimouski, à cinq ou six heures de voiture.

Dommage.