Le cahier
13%20avril%202006
L'absence est un silence immense qui absorbe l'avoisinance. Ce silence est si cinglant qu'il ne peut se contenir dans sa singularité. Il se doit de déborder, d'entacher les sons d'à côté. Il essaie de les détruire pour marquer se présence, car les cris de souffrance cachés dans le silence ont trop d'importance pour qu'on les laisse s’effacer dans les bruits de la cité.