Le cahier
14%20septembre%202009
Une marée molle monte sur mon mollet. Un flotétron effleure mon humeur et je m'érode à haïr l'ordinaire. À vouloir se vautrer dans le rare et le sophistiqué, on manque de caviar à se rouler ; comme la belle d'une rêve que l'on sait existe, qui nous empêche de nous contenter, qui ne daigne se laisser aimer.
À trop rêver on ne sait plus voir, on ne sait plus vouloir. On se laisse choisir avec désintérêt. On s'y blesse, on s'y laisse figer, si, ré, ciré de la tête aux pieds. Un cadavre bien emballé.