Le cahier
29%20avril%202010
J'aime ça écrire, caltor ! J'sais pas pourquoi je ne le fais pas plus souvent.
Rationalité balayeuse, aspireuse, de pensées de pétages de coches. Des fois, on dirait que ça va bien, mais après mûre réflexion, c'est seulement que je n'avais pas le temps ni l'intérêt d'y penser. Dès qu'il y a un temps mort, un ennui prolongé, ce mal profond ressurgit des profondeurs de ma conscience pour venir me hanter. De quoi s'agit-il exactement ? est-ce que tout ce que j'ai associé à la notion de bonheur depuis toujours n'est que divertissement ? Ai-je réellement déjà été heureux ou seulement diverti, déconcentré, pour prendre conscience, au dit moment, du mal qui me hante ?
Il semble que la conscience et l'affranchissement mènent au constat d'absurdité métaphysique. Il n'y a plus vraiment de but, plus vraiment de combat. Il n'y a plus rien qui compte, dans cette mer d'absurdité. Rien sauf les battements de mon coeur qui crient en code morse le prénom d'une fille ; la fille du moment, celle qui me fait croire qu'elle est tout ce que je désire. Celle qui est folle et que j'ai mal à suivre. Celle qui me tiens par la peau de la poche, celle qui m'm'empêche de me voir de trop proche, celle qui me laisse entrer en elle, devenir ce que'elle est, petit à petit. Celle qui me diverti.
Je courre après celle qui courre après ma queue. On est comme un chien, mais on est deux.